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une vie normale ou presque...
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27 juin 2014

Holidays...

Ce matin, c'était noté en énorme dans ma tête et sur mon agenda: fin des cours. Evidemment, pour toute personne normalement constituée (ce qui est loin d'être mon cas!), la fin de l'école est synonyme de grande joie, d'histoires de cahiers au feu et de maîtresses au milieu et même si parfois, y a un coup de cafard qui pointe le bout de son nez, il est vite oublié par la perspective des vacances.

Dans le monde de quelqu'un anormalement constitué (sensibilité très légèrement exacerbée-doux euphémisme-, tendance à pleurer devant un épisode de la Petite maison dans la prairie, à avoir la trouille -à 38 ans!- d'un épisode de Scooby-Doo et toutes sortes de choses sympathiques allant de la mélancolie à la dépression), dans ce monde là donc, une fin d'année scolaire, c'est juste un cauchemar absolu. Comme les élèves, je déteste quitter mes copains et en cette première année dans cette école, j'ai eu la chance de rencontrer des gens extra, à l'écoute des élèves, soucieux du bien-être de tous et partir loin d'eux pendant deux mois me flingue! Chaque jour, je retournais à l'école avec le sourire aux lèvres en grande partie grâce à eux... Un autre sourire a illuminé mes journées mais c'est une autre histoire.

Dans le monde de quelqu'un comme moi, on s'attache aux enfants. On les voit évoluer, grandir, apprendre des choses qui parfois nous dépassent (les maths!). Il y a quelques semaines, nous sommes allés au parc zoologique de Vincennes (à éviter, c'est un cauchemar!) sous une pluie battante.Sous nos parapluies, groggy, avec un collègue, nous nous demandions pourquoi nous aimions tant ce métier quand tout d'un coup, deux otaries ont sauté dans l'eau et commencé à jouer devant les enfants. Leurs rires clairs ont tout d'un coup illuminé cette journée bien sombre. Un regard a suffit pour nous faire comprendre que c'était pour ça que nous aimions ce métier. Pour pouvoir entendre ces rires et voir leurs visages s'éclairer devant des otaries et des pingouins.

Dans mon monde à moi, quand on regarde les photos dans son appareil photo, on réalise qu'il n'y a que celles de l'école, les autres sont déjà classées dans des albums (virtuels hein! je trierai plus tard) mais celles-ci, on aime les regarder tant elles rappellent de merveilleux souvenirs.

Enfin, dans ce monde étrange, on a trouvé pire que soi: le seul élève de sept ans capable de dire qu'il reste "65 days before school"...

Pour tous ces instants, fabuleux, stressants, de bonheur, un immense merci... Un grand bravo... Et à l'an prochain...

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